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Histoire

HISTOIRE DE LA POLOGNE

 

966:  BAPTEME de MIESZKO 1e,  la population dans son ensemble se convertit sans contrainte.

 

1226: Les Chevaliers Teutoniques sont invités par le Duc de Mazovie. Ils sont autorisés à s’installer à la  frontière de la Prusse. Ils devaient contenir les incursions  des Prussiens en Mazovie et les convertir. Ils les ont massacrés et se sont emparés de leur terre.

 

1240: La Pologne est envahie par les Mongols déjà présents en Russie. Après la bataille de LEGNICA, ils reviennent sur leur pas. La Pologne sera considérée  comme le rempart de l’Europe et de la chrétienté. 

 

1333: La Pologne accueille les juifs chassés de toute l’Europe Occidentale ; le Roi CASIMIR le Grand leur construit une ville au pied du WAWEL de Cracovie, KAZIMIERZ.

 

1364: Création de l’Université de Cracovie, fondée par le Roi Casimir le Grand sous le nom de « AKADEMIA KRAKOWSKA ». Elle fonctionna avec quatre facultés,  le Pape URBAIN V refusa de lui accorder la faculté de théologie. La devise de Cracovie sera « convaincre plutôt que contraindre ». Son fondateur participe au processus d’unification et de codification des lois et coutumes dotant ainsi le pays d’un code de lois applicables à tous.

 

1370: Casimir le Grand décède sans descendance directe mâle ce fut le dernier PIAST. Selon  les précédents accords c’est son neveu le roi de Hongrie, Louis d’Anjou qui devient Roi de Pologne, lui-même n’ayant pas de descendant mâle dû obtenir de la noblesse polonaise la possibilité de confier  le trône de Pologne à l’une de ses quatre filles. Il choisira la jeune, JADWIGA.

 

1374: En contrepartie la noblesse polonaise dans son ensemble obtient du Roi  les privilèges de KOSZYCE: sans distinction de titre ou de fortune et sur tout le territoire du royaume les impôts dus à la couronne  sont fortement réduits. C’est la fin du système successoral héréditaire, le début de la succession «élective limitée »  et le début de la puissance de la noblesse représentant 8% de la population, elle élira le Roi mais choisira systématiquement le descendant de la nouvelle dynastie des "JAGIELLO".

 

1385 L’Union de KREWO consacre l’union personnelle de la Pologne et de la Lituanie. Wladyslaw JAGIELLO promettait de se convertir et avec lui toute la Lituanie, il acceptait la couronne de Pologne et épousait la Reine de Pologne Jadwiga (Edwige), couronnée l’année précédente. Ainsi unissant leur force les deux peuples eurent la possibilité de faire face aux Chevaliers Teutoniques (croisés chassés de Terre Sainte). 

 

 

1410 - le 15 juillet: à la tète d’une armée composée de polonais catholiques, de Russes (Ruthènes) orthodoxes , de Lituaniens et de musulmans Mongols (Tatares)  Wladyslaw JAGIELLO écrasa la chevalerie catholique occidentale à GRUNWALD.

 

1414 - le 11 mai / 1418 - le 22 avril: Le Concile de Constance, en réalité ce fut un grand congrès international. A côté d’éminents ecclésiastiques et de théologiens siégeaient les représentants  politiques  et les savants de tous les peuples européens.

Il s’agissait principalement de mettre fin au Grand Schisme d’occident et de condamner les doctrines hussites (dont les membres recevaient asile en Pologne) et de réformer l’Eglise et sa hiérarchie. 

Mais il s’agissait, également de régler les problèmes "internationaux". La délégation polonaise envoyée à Constance avait une tache très difficile puisque le conflit avec l’Ordre Teutonique constituait un problème tout à fait marginal par rapport à la portée universelle du grand schisme d’Occident.

Paul WLODKOWIC devait obtenir la condamnation des Chevaliers Teutoniques, il devait démontrer que LES PEUPLES, CHRETIENS COMME PAIENS ONT LE DROIT DE POSSEDER LES TERRES  QU’ILS OCCUPENT  ET NE SAURAIENT EN ETRE DEPOSSEDES PAR LA VIOLENCE: « Droit des peuples à disposer d’eux même, païens y compris ».

Stanislas de SKARBIMIERZ fondateur des droits des gens prônera l'égalité de tous paysans y compris.  

WLODKOWICZ s’oppose ensuite à la conversion des païens par la force,

 il définit la guerre juste et énumère  cinq conditions :

  • La guerre doit être faite par un laïque.

  • Elle doit être faite pour recouvrer des biens ou défendre sa patrie.

  • Elle doit être faite par nécessité pour obtenir la paix.

  • Elle ne doit être faite, ni par haine, ni par vengeance, ni par cupidité mais par devoir, pour la justice et par obéissance.

  • Elle doit être faite par ordre de l’Eglise ou du Prince.

WLODKOWICZ estime que toute déclaration de guerre doit être précédée du recours à l’arbitrage pour réconcilier les parties en litige et la guerre ne doit pas être engagée avant le prononcé du verdict.  Il obtint gain de cause, les Chevaliers Teutoniques furent condamné mais la sentence n'a jamais  été exécutée. Les Teutons persistèrent dans leur comportement belliqueux.    

 

1422:  Pour obtenir que la couronne soit successivement transmise à ses quatre fils nés de son quatrième mariage Wladyslaw JAGIELLO accorda à la noblesse d’abord le privilège de CZERWINSK :

 L'INVIOLABILITE DES BIENS –«  NI LE ROI NI AUCUNE AUTRE AUTORITE N’AVAIT LE DROIT DE CONFISQUER LES BIENS SANS UNE SENTENCE DES TRIBUNAUX COMPETENTS».

 Le monarque polonais stipula que pour ne pas commettre d’injustice on devait appliquer le même droit à tout le peuple habitant son royaume. Il a donc été prononcé une interdiction aux juges de faire appliquer d’autres droits, procédés et coutumes que ceux compris dans les statuts de Casimir le Grand et cela indépendamment de l’état, du rang ou de la situation des habitants.

 

1425 à BRZESC, 1430 à JEDLNIA, 1433 à CRACOVIE: il accorda le privilège:

NEMINEM CAPTIVABIMUS NISI IURE VICTUM.

Principe selon lequel aucun gentilhomme ne pouvait être emprisonné sans un jugement dûment rendu par un tribunal compétent, à moins qu’il n’y ait eu flagrant délit. C’est la fin  de l’arbitraire, la liberté individuelle est garantie, la Pologne devançant de deux siècles l’Habeas Corpus Act. (Les députés pouvait remplir pleinement leur mandat en toute liberté).

 

1444: Wladyslaw JAGIELLONCZYK accepte la couronne hongroise qui lui était offerte. La Hongrie était menacée par la puissance grandissante de la Turquie et comptait sur l’aide de la Pologne. Il déclara la guerre à la Turquie convaincu par l’envoyé du Vatican de l’aide promise par l’occident qui n’arrivera pas. Le Roi disparaissait  au cours de la bataille de WARNA. 

 

1447 Casimir JAGIELLONCZYK monta sur le trône de Pologne et de Lituanie. Il régnera également en Hongrie et en Tchécoslovaquie pratiquement sur un territoire de 2 millions de km², sans coup férir.

 

1454/1466: Les hostilités durent reprendre pendant 13 ans avec les Chevaliers Teutoniques, ils furent défaits et contraints à signer la paix de TORUN et à reconnaître la suzeraineté de la Pologne, chaque nouveau Grand Maître dû prêter allégeance au Roi de Pologne. Leur territoire fut très  réduit et la Pologne retrouvait la Poméranie  et GDANSK.

 

1504 -1505: lors des Assemblées de PIOTRKOW  et de  RADOM, la noblesse impose au roi, après ses échecs de gestion soutenu par le Sénat,  de ne prendre aucune décision importante sans son consentement, sans l’accord du SEJM. Soutenu par le sénat, le roi avait commis de graves erreurs de gestion. C’est l’institution du Parlementarisme polonais.

 

1569: Une assemblée générale commune à la Lituanie et à la Pologne fut convoquée, après d’orageuses discussions, l’Acte de Lublin a été adopté le 1er juillet.

Il consacre l’union réelle de la Pologne et de la Lituanie  instituant  la « Rzeczpospolita Dwoch Narodow » (La République des Deux Peuples) constituée des territoires de la Pologne  et de la Lituanie (990 km²).

Le pouvoir sera exercé par le roi élu et le SEJM constitué par les députés des deux nations.

La Lituanie conservera cependant son administration, son budget et son armée.

La couronne s’accroissait de plusieurs territoires.

Trois ans plus tard mourait le dernier des Jagellons.

 

1573 -le 28 janvier:  Confédération de Varsovie, cette assemblée garantit et proclame  la tolérance religieuse sur tout le territoire de la République des deux peuples, la Pologne et la Lituanie.

Nous, les conseillers laïques et ecclésiastiques de la Couronne [Rady Koronne, duchowne i swieckie], l'ensemble de la gentry [rycerstwo] et les autres domaines de l’Union une et indivisible [Rzeczpospolita], de la Grande-et-Petite Pologne, du Grand-Duché de Lituanie, Kiev, Wolyn, Podlasie, de Ruthenie, Prusse, Pomerania, Samogitia, Inflanty et la cité de la Couronne. Nous annonçons à tous ceux à qui cela se rapporte que cette question peut être éternellement rappelée [ad perpetuam rei memoriam], qu'à ce moment dangereux, faute de l'autorité d'un monarque régnant [bez krola pana zwierzchniego mieszkajac], nous avons tous tenté soigneusement à la Réunion de Varsovie, selon l'exemple de nos ascendants pour maintenir et observer parmi nous la paix, la justice, l'ordre et la défense du Commonwealth. Par conséquent, nous nous jurons et nous engageons, selon notre foi, à notre bonne volonté [poccicique] et à notre conscience.

Tout d'abord, il n'y aura pas de perturbations entre nous, ni aucune division [dysmembracyjej zadnej] ne soit autorisée dans l’Union une et indivisible, ni une partie ne pourra choisir un maître sans le tout et les groupes privés ne pourront pas agir . Plutôt, obéissant à l'endroit et au temps ici désignés, ils réuniront une assemblée de la Couronne et, conjointement et pacifiquement, amèneront les élections à une conclusion équitable selon la volonté de Dieu. Aucun souverain autrement choisi ne sera autorisé et conforme à un tel pacte clair et déterminé [umowa]: ce premier, tous nos droits, privilèges et libertés, qui existent ou sont soumis à lui après la préséance de l'élection. Cela, en particulier,grzywna par arbre [solutione quinque nomenclum super hastem], il n'y aura pas non plus un prélèvement général [pospolite ruszenie]. Par conséquent, nous nous engageons à nous lever contre quiconque se constituerait ou se laisserait élire à un moment ou à un lieu autre que celui indiqué, ou qui souhaiterait créer un tumulte à l'élection ou qui accepterait des personnes qui servent de caution ou qui oserait pour s'opposer à une élection conclue avec l'assentiment complet.

 

Nous ne permettrons pas non plus la punition [la péninsule] par la confiscation des biens, la privation d'honneur, l'emprisonnement ou l'exil, et nous n'engagerons aucun souverain ou agence [urzedowi] dans de telles entreprises. Et bien sûr, si quelqu'un désire renverser du sang sur ce compte [ex ista causa], nous serons tous obligés de l'empêcher, même si la personne utilise un décret comme prétexte ou cite une décision légale.

 

Certes, notre confédération n'éclate pas l'autorité sur les sujets qui lui sont soumis, que ce soit l'autorité des seigneurs ecclésiastiques ou laïques, et ne fragilisons pas [psujemy] aucune obéissance due aux seigneurs par leur sujet. Bien sûr, une telle licence doit être prise sous prétexte de différence religieuse [sub prxtextu religionis] alors, comme cela a toujours été le cas, un seigneur sera libre de punir son sujet désobéissant, que la désobéissance soit en matière spirituelle ou laïque [tam in spiritualibus, quam in sxculavibus] selon son jugement [rozumienia].

Tous les fonctionnaires ecclésiastiques qui jouissent des avantages royaux, tels que les archevêques, les évêques et tous les autres semblables, se verront accorder ces prérogatives également: au clergé de l'église romaine et à ceux de l'Église grecque, les deux étant par la loi des citoyens polonais [obywatelom polskim wedlug statusu].

Et afin que la paix soit largement partagée [a ii to pokojow wiele 
naleiy], et que les différences entre les domaines [dyferencyje inter status] soient vérifiées et que les différences en matière de politique temporelle entre les domaines laïques et ecclésiastiques être petit, nous promettons de coordonner [componere] toutes ces questions au prochain scrutin électoral.

 

Nous conserverons en vigueur cet ordre qui a été déterminé conjointement par les provinces, ou qui doit être convenu d'un commun accord, et s'appliquera également aux forteresses de la frontière utilisées pour la défense.

Quiconque devient redevable à quelqu'un et librement par la force d'un legs s'impose aux magistrats avant de mourir ou même après la mort du roi, il doit agir conformément à son dessein selon le cours habituel de la loi [progressum iuris usitaturn]. Et les seigneurs starostas [panowie starostowie] seront tenus de juger selon cette confédération générale sans aucune sorte de retard basé sur la coutume habituelle [vigore huius generalis confoederationis, sine omni delatione iuxta usitate formam] en déchargeant et en exécutant de telles questions, cela ne fonctionne pas comprennent les provinces [wojewódtzw] qui ont créé une forme spéciale de justice et d'exécution avant l'interrègne ou qui le fera encore.

 

Toute sorte d'aménagement et de disposition d'une propriété permanente faite publiquement ou qui se fera au cours de l'interrègne [inscriptions wszelakie et resignationses bonorum perpetuas coram authenticis actis factas et fiendas sub interregno] nous habilitons par l'approbation générale de cette confédération, de sorte que, pendant L'interrègne, qui a commencé avec le jour de la mort du roi, personne dans le litige ne se voit refuser la justice ultérieure.

Et, ceux qui ont eu un délai fixé à Noël ou au Nouvel An, pour un autre moment passé, tout cela devrait apporter leur argent à la première cour, par Grace of God [da-li Pan Bog], après la sélection du nouveau roi, ou à la première ouverture des livres [na pierwsze lezenie ksiag].

 

Nous promettons également qu'en voyageant à l'élection désignée, ou à cet endroit, ou en dispersant et en rentrant à la maison, aucune force ne sera utilisée chez les gens et ne travaillerons pas parmi eux.

Toutes ces choses nous jurons solennellement de maintenir et de maintenir pour nous-mêmes et pour nos descendants, par notre foi, l'honneur et la conscience [subfide, honore et conscientis nostris]. Et quiconque voudrait s'opposer à cela et endommager la paix et l'ordre du peuple [pospolita], nous nous élevons tous en condamnation contre une telle action [contra talem omnes consurgemus in eius destructionem].

Et pour une plus grande caution, tous ceux qui signent ce document offrent leurs sceaux et s'inscrivent dans leurs propres mains.

 

 

1573 - mai:   Les Articles henriciens ou Articles du roi Henri (Artykuły henrykowskie en polonais ; Articuli Henriciani en latin) fixaient les principes fondamentaux de gouvernement de la République des Deux Nations. Ils constituaient, ainsi, la loi-constitutionnelle de la République.

Les 21 articles furent rédigés et adoptés par la noblesse (Szlachta) en 1573, dans la ville de Kamien (près de Varsovie), pendant l'interrègne qui suivit l'extinction de la dynastie des Jagellon. Le document doit son nom au prince français Henri de Valois (Henryk Walezy), premier roi élu de la République des Deux Nations. Il fut contraint de signer les Articles avant d'être couronné. 

Les Articles disposaient que :

  • le roi serait élu par la noblesse (Szlachta) et qu'il ne pouvait l'être que par une « élection libre ». Par ailleurs, il ne pourrait jamais succéder par droit d'héritage ;

  • il devait convoquer le Sejm (diète polonaise = parlement) au moins une fois tous les deux ans et pour une période de six semaines ;

  • toute création d'impôts ou de taxes nouveaux et toute création de monopole ne pouvait être décidée qu'après accord du SEJM;

  • le roi ne pouvait ni décider la levée en masse, ni déclarer la guerre, ni conclure la paix sans l'accord du SEJM;

  • le roi ne pouvait appeler à une levée en masse pour servir en dehors des frontières de la République sans une compensation pour la troupe et il devait payer pour l'armée royale (les Articles ne firent que maintenir la coutume) ;

  • un Conseil de 16 sénateurs, aussi appelés « résidents », était élu pour un mandat de deux ans par le SEJM. Les membres de ce conseil devaient être aux côtés du roi, à tour de rôle (4 par période de six mois), en qualité de conseillers et surveillants permanents afin de s'assurer que celui-ci ne prit aucune décision contraire aux lois de la République ;

  • la noblesse (Szlachta) avait le droit de refuser d'obéir au roi et d'agir contre lui s'il enfreignait les lois de la République ;

Par ailleurs, les Articles :

  • incorporaient les Garanties de liberté religieuse de la Confédération de Varsovie ;

  • incluaient une liste des emplois et titres officiels de la République ; le texte prévoyait que ne pouvaient y être nommés que des ressortissants de la République.

Chaque roi devait jurer que : « … si Nous faisions quoi que ce soit contre les lois, libertés, privilèges et coutumes, Nous déclarons que tous les habitants du royaume sont libérés de leur obligation d'obéissance envers Nous ».

Les Articles henriciens étaient, ainsi, une déclaration permanente que tous les rois élus devaient jurer de respecter alors que la Pacta conventa comprenait uniquement les engagements personnels du futur roi. Le roi élu devait, avant son couronnement, signer les Articles du roi Henri en complément du Pacta conventa qui lui était personnelle. La distinction entre les deux documents disparut progressivement au cours des élections successives.

 

1573: Ce fut la première élection entièrement libre (sans contraintes héréditaires). Elle fut remportée par Henri de Valois : il demeura 134 jours en Pologne avant de s’enfuir de nuit avec le trésor royal.

 

1576 - le 12 décembre: Election de Stefan BATORY qui dû épouser Anne JAGIELLO. La noblesse voulait conserver un lien avec l’ancienne dynastie. Mais Stefan BATORY et Anne JAGIELLO n’eurent pas de descendances. Il dû contenir la poussée vers la mer Baltique d’IVAN le Terrible et l’a maintenu en acceptant de protéger les pays Baltes (INFLANTY). 

 

1587 – 1668: se succédèrent trois rois suédois apparentés à la dynastie des JAGIELLO. Le plan de la noblesse de créer une union avec la Suède fut ruiné : les suédois très protestants démissionnèrent SIGISMOND catholique intransigeant.

 

1610: Les forces polonaises occupent Moscou, le fils du roi polonais monte sur le trône du grand duché de Moscou.

 

1648 – 1654: Soulèvement de Bogdan CHMIELNICKI. Début de l’affaiblissement de la République des Deux Peuples (Rzeczpospolita Dwoch Narodow).

 

1652: Le SEJM vote le liberum veto, désormais toutes les décisions devront être prises à l’unanimité.  

 

1655-1556: Le déluge suédois, la République est envahie par les armées suédoises ; elle est pillée économiquement et culturellement, sa population massacrée d’une manière barbare.  Elle est définitivement amoindrie dévastée économiquement.

 

1674: Election de JEAN III SOBIESKI après l’abdication de Jean Casimir WASA et le décès de WISNIOWIECKI en 1673.

Il avait le 10 novembre 1673 en tant que chef des Armées polonaise (Chetman) vaincu les Turcs à CHOCIM.

Le 12 septembre 1683 il rejoignit Vienne pour se joindre aux armées autrichiennes et en prit le commandement. Il installa son artillerie sur les hauteurs  du Kalenberg il remporta la victoire de Vienne ruinant les prétentions des Turcs il sauva la chrétienté et mis fin aux guerres polono-turques. Ce fut la dernière victoire importante des armes polonaises.

 

1700 – 1750:   Durant la première moitié du XVIII siècle, la République des deux peuples fut gouvernée par la dynastie des WETTIN de Saxe. Par le traité des trois Aigles Noirs, ses puissants voisins autocratiques, Prusse, Russie et Autriche, se liguèrent pour que soit maintenue l’état de faiblesse  politique et  économique de la République.

 

1775: Ratification du premier partage de l’Union. Quatre cents mille paysans russes franchissaient la frontière de la République, idem aux frontières prussienne et autrichienne. Le paysan polonais ou lituanien n’était pas aussi mal traité par la noblesse que le prétendit la propagande des trois copartageants à la tète de systèmes absolutistes voire despotiques.

 

1788:  Convocation du SEJM qui commença à introduire des changements nécessaires à la survie de l’Union, les Russes imposant l’immobilisme total.

 

1791: Constitution du 3 mai  première constitution écrite européenne. Après avoir délibéré pendant quatre ans le SEJM approuva le texte préparé en secret par le roi lui-même. Sans effusion de sang, à la barbe des russes et de la grande Catherine, les prétendus anarchistes esclaves de leur liberté dorée  surent réformer leur Etat à l’unanimité.

La royauté sera héréditaire sauf décès sans descendance; le gouvernement sera doté du premier « ministère de l’éducation ». La constitution donnait des garanties à la noblesse « szlachta » pour obtenir son adhésion unanime. 

1793: La Russie et la Prusse organisent le deuxième partage de la Pologne.

1795: Troisième et total partage de la Pologne entre la Russie, la Prusse et l'Autriche. Le roi, Stanislas Poniatowski, doit abdiquer. La Pologne est rayée de la carte du monde pour cent vingt-trois ans.

1807-1815: Victoire de Napoléon I sur la Russie et la Prusse. Il crée le Grand Duché de Varsovie. Cependant, après la défaite de Napoléon et le Congrès de Vienne, l'état polonais disparaît pour un siècle, partagé entre la Russie, l'Empire d'Autriche et la Prusse.

1830: Insurrection de Novembre à Varsovie. Après son écrasement, début de la Grande Émigration de la grande noblesse vers Paris.

1863: Insurrection de Janvier contre la Russie écrasée en 1864 et suivie de représailles.

 

1914: La Russie s'engage dans la Première Guerre Mondiale. Pour les Polonais, qui combattent sous différents drapeaux,l'espoir de retrouver l’indépendance renaît.

1918: Signature de l'armistice le 11 Novembre et la fin de la Première Guerre Mondiale. La Pologne retrouve son indépendance après 123 ans d'occupation par les pays voisins.C'est grâce au maréchal Jozef Pilsudski, chef des Forces armées  et très grand stratège.

Il devient  héros national. Le 11 Novembre redevient la fête nationale de la Pologne à partir de 1989.

1919: L'existence de la Pologne  indépendante est confirmée par le traité de Versailles.

1919-1921: La guerre polono-soviétique pour les territoire de l'est. La plus importante des batailles est celle de Varsovie, le 15 aout  1920 (miracle de la Vistule) terminée par la victoire de l'armée polonaise sur l'armée rouge freinant  son progrès et du communisme en général vers l'ouest ; la création de la frontière polono- soviétique (Traité de Riga).

1932 - le 25 juillet :  la Pologne signe un pacte non agression avec  l'URSS.

1934: la Pologne signe un pacte non agression avec l'Allemagne.

1939: Hitler dénonce le pacte de non agression et revendique Dantzig. Également il signe le 23 août 1939, un pacte de non agression avec l'URSS accompagné d'un protocole secret prévoyant le nouveau partage de la Pologne (le pacte Ribbentrop -Molotow). Le  1er septembre, sans déclaration de guerre, la Wehrmacht envahit la Pologne  à l'ouest. Le 17 septembre l'URSS envahit l'est de la Pologne. Le gouvernement polonais quitte la Pologne par la Roumanie et s'installe à Paris et ensuite à Londres, après l'armistice de 1940.

La seconde guerre mondiale entrainera la mort de six millions de Polonais dont 3 millions dans les camps (Juifs pour la plupart). Deux millions et demi de Polonais sont déportés en Allemagne. De 1939 à 1945 la population de  la Pologne  passera de 36 millions à 24 millions, perdant ainsi 12 millions de citoyens, 1/3 de sa population.

 

1943: Insurrection et anéantissement du ghetto de Varsovie.

1944: 1 août - Insurrection de Varsovie. Contrairement à ce qui se passe à Paris, Hitler  lance ses divisions sur la ville rebelle et ordonne qu'elle soit rasée. Il lui faudra 63 jours. La résistance est écrasée, la population massacrée, la ville réduite en cendres pendant 63 jours les "libérateurs soviétiques campèrent sur l'autre rive de la Vistule.

1945: les troupes soviétiques entrent en Pologne et installent un gouvernement provisoire. Les frontières avaient été redessinées à Yalta et à Potsdam.

1945- 54: période stalinienne avec  Boleslaw Bierut à la tête du parti communiste, surnommé « le petit Staline polonais »; les pires années de la terreur et des accusations mensongères pour emprisonner  officiers et  soldats de l'Armée de l'Intérieur, les vrais patriotes.

L'unique organisation qui conserva son indépendance fut l'église catholique avec le primas Stefan Wyszynski. Il fut cependant emprisonné en septembre 1953.

1956: émeutes ouvrières à Poznań. Le parti fait appel à Gomulka (communiste trop patriote) récemment libéré des geôles communistes dites staliniennes pour éviter un soulèvement anticommuniste.

1968: émeute des étudiants.

1970: Gierek succède à Gomulka. Celui-ci prône une modernisation de l'économie et une relative ouverture vers l'occident.

1978: le 16 octobre - élection de Karol Wojtyla, archevêque de Cracovie, à la papauté sous le nom de Jean-Paul II.

1980: à la suite des grèves et de l'accord de Gdansk, création du syndicat Solidarité (Solidarnosc), dirigé par Lech Walesa.

Décembre 1981- décembre 1982: le général Jaruzelski, premier secrétaire du parti communiste, instaure l'"état de guerre". Tous les syndicats sont interdits.

1988: nouvelles grèves contre la hausse des prix et pour la légalisation de Solidarnosc.

1989: 11 juin- premières élections semi-démocratiques depuis la fin de la seconde guerre mondiale. L'opposition remporte un large succès.

1989: juillet-août- le nouveau parlement élit le général Jaruzelski à la présidence de la république. En août, c'est un proche de Solidarité, le catholique Tadeusz Mazowiecki, qui devient Premier ministre à la tête d'un gouvernement de coalition. Le rôle dirigeant du Parti communiste est aboli.

1990novembre- signature à Varsovie du traité germano-polonais garantissant l'inviolabilité de la frontière Oder-Neisse.

1990 : décembre- Lech Walesa est élu président de la République au suffrage universel avec 74 % des voix.

 

1992 : retrait des troupes soviétiques stationnées en Pologne depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

 

1995 : novembre-Alexandre Kwasniewski, un social-démocrate (ex-communiste), devance Lech Walesa lors de l'élection présidentielle, avec 52 % des voix.

 1996 - novembre :  la Pologne adhère à L'OCDE.

1997- septembre: les partis issus de Solidarnosc remportent les législatives.

1997 - décembre :l'Union européenne ouvre des négociations d'adhésion avec la Pologne.

1999 - mars : la Pologne est admise à l'OTAN, avec la Hongrie et la République Tchèque.

2001- septembre : les sociaux-démocrates remportent les législatives avec 41% des voix.

2004 -1er mai : La Pologne entre, avec dix autres États d'Europe orientale dans l'Union européenne.

2008 - Mars : entrée en vigueur de l'élargissement de l'Espace Schengen à la Pologne avec la levée des contrôles aux frontières aériennes.

Août - les Etats-Unis et la Pologne signent un accord sur le projet américain de bouclier antimissile.

2010 - le 10 avril : alors qu'il se rendait à Katyn (Russie) pour les cérémonies du 70e anniversaire du massacre de 22000 officiers polonais, le président Lech Kaczynski, le gouverneur de la banque centrale et une partie de l'état-major polonais sont tués dans un accident d'avion qui fait 96 victimes.

 2011- octobre: le parti de la Plateforme civique (PO, droite libérale) remporte les élections législatives avec 39% des voix, devant le PIS (29,9%).

2012: Le Championnat d'Europe de football 2012, communément abrégé en Euro 2012

2015- mai: Andrzej Duda, membre du parti Droit et Justice (conservateur)  remporte l'élection présidentielle, face au président sortant Bronisław Komorowski (Plate-forme civique, centre-droit). Il entre en fonctions en août 2015.

Le gouvernement est dirigé depuis le 16 novembre 2015 par Beata Szydło, elle aussi membre du parti Droit et Justice. Elle est remplacée par Mateusz Morawiecki président du Conseil des ministres depuis le 11 décembre 2017

( PiS).

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